Bouragba travaille tout d’abord la calligraphie. Les lettres sont utilisées en tant que mouvement sensuel dans l’espace. Les couleurs rythmiques sont interrompues par des zones d’ombre qui se réfèrent aux masques africains.

 Sa peinture est aujourd’hui celle d’un peintre abstrait féru de géométrie, une géométrie lyrique: le triangle un motif récurrent chez lui- occupe presque toute la surface de la toile. Bien plus qu’une forme géométrique, il y a là un état d’âme. Omar Bouragba se réfère à la spiritualité, au mysticisme et à l’invisible. Ceci expliquerait ses choix philosophiques qui ont paraît il déterminé ses choix esthétiques, à savoir sa préférence qui va à l’abstraction comme mode d’expression.

 Il pousse la lettre à ses frontières visionnaires. Son amour de la lettre est d’inspiration soufie et prend une dimension symbolique comme le noun. Il y a une représentation de la Voie chez Bouragba qui est celle du chemin qui mène à la Révélation.

 «Susciter un contact intérieur chez celui qui regarde, une forte incidence sur son âme, une vibration de son être tout entier.»

Omar Bouragba